9 avril 2013
Anima
J’entends la voix des femmes du monde qui murmure la vie à mon oreille.
Je vois leurs mains apaiser les enfants du passé.
J’écris la quête qui chaque matin réveille mon appétit d’aimer.
J’entends l’homme fatigué de se battre.
Je vois son aura tourmentée, égarée.
J’écris la paix de notre nécessaire complémentarité.
J’entends la petite rumeur de mes amis musiciens.
Je vois leurs mains courir sur le clavier de mes nuits.
J’écris, parfois poète, des textes dons avec attention.
J’entends la terre qui pardonne.
Je vois les âmes danser au soleil de notre joie.
J’écris nos chemins, le chemin est la vie.
J’écris mon âme, elle sourit.
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